Suicides, meurtres, violences, accidents... en quatre jours, le carnaval de Bolivie s’est soldé en un évènement tragique avec 52 personnes décédées. Pour autant, les autorités boliviennes notent une baisse de 41% des incidents par rapport à 2015.
Mercredi soir, le ministre bolivien de l’Intérieur, Carlos Romero, a rapporté le bilan du carnaval d’Oruro, l’un des plus grands évènements culturels annuels de Bolivie. En quatre jours, 52 morts ont été enregistrés, a-t-il annoncé. Parmi ces cas, "nous avons des meurtres, des suicides (...), des violences contre les femmes et des personnes décédées dans des accidents de la route", a précisé le ministre devant la presse. La majorité de ces faits violents est liée à une consommation excessive d’alcool, courante dans les carnavals populaires.
Malgré des chiffres alarmants, Carlos Romero a néanmoins souligné qu’une baisse de 41% a été constatée par rapport à 2015. Le ministre a également indiqué une baisse du nombre d’interventions de la police au cours du carnaval, avec 2 578 interventions soit 25% de moins qu’en 2015.
L’année dernière, les festivités du carnaval en Bolivie ont fait 70 morts en quatre jours : "15 homicides, suicides et assassinats, 37 accidents de la route et 18 autres pour diverses raisons", avait rapporté le ministère de l’intérieur.
Le carnaval d’Oruro, est un festival folklorique emblématique décrété en 2001 chef-d’oeuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité par l’UNESCO. Plus de 30 000 danseurs et 10 000 musiciens participent à ce festival folklorique dont le temps fort est un défilé dans les rues de la ville minière d’Oruro (sud-ouest).
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