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Il s’agit du premier cas de virus Zika au Texas. Le patient aurait été contaminé après un rapport sexuel avec une personne revenant d’un pays où est le virus est présent.
C’est aux services de santé du comté de Dallas, au Texas, que l’on doit l’information relayée par Le Figaro aujourd’hui. Cependant, Tom Skinner, le porte-parole des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) a affirmé qu’aucune enquête sur la manière dont le virus Zika a été transmis n’a été effectuée.
Si cette transmission par voie sexuelle du virus Zika est avérée, ce serait le deuxième cas enregistré aux États-Unis. Un troisième cas potentiel est étudié, après la découverte du virus dans le sperme d’un américain infecté après que toute trace du pathogène a disparu de son sang.
Le virus Zika représente un danger potentiel pour les femmes enceintes. Il est en phase épidémique en Amérique du Sud et constitue une urgence internationale selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette qualification de la maladie devrait accélérer l’action internationale contre le virus et la recherche scientifique.
"Nous devons agir", a affirmé Margaret Chan, la directrice de l’OMS en début de semaine. La maladie due au virus Zika pourrait déjà être liée à plusieurs milliers de cas de malformations néonatales au Brésil, dont des microcéphalies, une anomalie de la croissance de la boîte crânienne, et des déficiences sévères de la vue.
Une urgence internationale
L’OMS suspecte le rôle du virus Zika dans ces cas de malformation, bien que cela ne soit pas prouvé scientifiquement. "Tous s’accordent sur le besoin urgent de coordonner les efforts internationaux pour poursuivre les investigations et comprendre mieux cette relation", a ajouté Margaret Chan.
Transmis comme la dengue et le chikungunya par les moustiques du genre Aedes qui sévissent dans la zone intertropicale, le virus Zika est désormais présent dans 23 pays et territoires du continent américain où il se propage rapidement.
Voir notre dossier sur le virus Zika.