L’enquête menée par la FBI sur la fusillade de San Bernardino, en Caliofrnie, tend à confirmer la piste terroriste. Tashfeen Malik, l’un des deux auteurs de la fusillade, aurair fait allégeance au "calife" du groupe Etat islamique Abou Bakr al-Baghdadi.
Les autorités américaines se sont montrées prudentes avant de confirmer si la tuerie à San Bernardino était un acte terroriste ou non. Mais l’enquête a permis d’établir un lien entre Tashfeen Malik et le groupe Etat islamique. "Nous enquêtons désormais sur ces faits horribles dans l’hypothèse d’un acte terroriste. Nous avons des preuves montrant qu’(ils) avaient fait l’objet d’une minutieuse préparation", a déclaré vendredi, David Bowdich, un responsable de l’antenne du FBI à Los Angeles.
David Bowdich a notamment expliqué que les enquêteurs se penchaient sur les déplacements à l’étranger de Syed Farook en 2013. "Je ne connais pas toutes les connections à l’étranger du couple en ce moment. Nous travaillons avec nos partenaires étrangers pour en apprendre plus", souligne-t-il. Par ailleurs, le fait que le couple n’était pas fiché comme radicalisé par les autorités américaines inquiète au plus haut point. "Je suis inquiet du fait que que les suspects n’étaient pas sous le radar des forces de l’ordre. Rien de ce que nous avons vu jusqu’ici n’aurait pu nous mettre la puce à l’oreille", confie le responsable au FBI.
Mais actuellement, tout se précise sur les réelles intentions de Tashfeen Malik et Syed Farook. David Bowdich a en effet révélé vendredi que Tashfeen Malik aurait prêté allégeance à Daesh sur Facebook avant l’attaque. "J’ai connaissance de cette publication (...) nous sommes en train d’élucider cela. Mark Zuckerberg (le patron de Facebook, ndlr) a confirmé que cette publication avait été faite, elle a été faite au moment où l’attaque commençait (...) il s’agit bien d’une déclaration d’allégeance", affirme-t-il.
L’organisation djihadiste, de son côté, n’a pas revendiqué l’attaque. Daesh a annoncé via son bras médiatique Amaq que la tuerie avait été menée par des "supporteurs". Lors des attentats de Paris, le groupe avait employé le terme de "combattants".