D’après une étude menée par des scientifiques américains, les personnes qui consomment régulièrement des médicaments à base acide sont plus exposées aux crises cardiaques. La prise de médicaments contre les brûlures d’estomac sont donc à limiter.
Augmentation du rythme cardiaque
Les médicaments pris en cas de brûlures d’estomac, d’ulcère ou encore de reflux gastrique seraient des catalyseurs de crise cardiaque. Une étude américaine a d’ailleurs révélé que la prise régulière et sur une longue période de ces médicaments pourrait "impacter défavorablement la fonction vasculaire" avec 16 à 21% d’exposition à une crise cardio-vasculaire.
En France, ces médicaments sont connus sous les noms de Inexium®, Inipomp®, Lanzor®, Mopral®, Pariet®, Zoltum®, Oméprazole® (générique), Panroprazole (générique).
Un danger modeste si les médicaments ne sont pas en excès
L’analyse a été effectuée sur les dossiers médicaux de 2,9 millions de patients américains. Les scientifiques qui se sont penchés sur la question ont ainsi pu remarquer la corrélation entre le risque cardiaque et les personnes qui ont pris des médicaments contre les troubles digestifs. Il a donc été constaté que le risque monterait à 16% pour ceux qui en prennent régulièrement.
D’après le Dr John Cooke, le danger reste "modeste" et les "problèmes surviennent quand les médicaments sont utilisés sur une longue période". La limite à l’utilisation de ces thérapeutiques est donc de quatre à six semaines au grand maximum. Ils estiment que ces médicaments contre les troubles digestifs de type IPP sont dangereux car ils diminuent les niveaux d’oxyde nitrique dans les cellules endothéliales. Cette enzyme est nécessaire pour permettre la dilatation des parois des vaisseaux sanguins et assurer la bonne santé cardiovasculaire.