Le site de l’armée de terre américaine a été fermé par le gouvernement américain après un piratage attribué à l’Armée électronique syrienne.
L’armée américaine a annoncé lundi avoir mis son site internet hors service après avoir essuyé une attaque informatique d’un groupe de pirates qui se fait appeler "Armée syrienne électronique". Il s’agit d’un groupe de hackers soutenant le président Bachar al-Assad, qui s’en était déjà pris aux sites ou aux comptes Twitter de la BBC, du journal Le Monde et de l’AFP.
"Après avoir découvert les faits, l’armée a pris les mesures préventives appropriées pour s’assurer qu’aucune donnée ne puisse être piratée en fermant provisoirement le site", a déclaré le général Malcolm Frost, responsables des affaires publiques de l’armée. Les pirates sont parvenus à publier des messages sur le site army.mil de l’armée américaine dont au moins un élément a été compromis. Parmi les messages, l’un dit : "vos responsables admettent qu’ils entraînent ceux contre qui ils vous envoient mourir au combat".
Selon les autorités américaines, l’attaque est en général basique même si elle semble spectaculaire. Il s’agit d’un simple "défacement", qui consiste à remplacer la page d’accueil du site par un message de propagande. "Un simple vol de mot de passe, une attaque par phishing ou l’installation d’un malware peut suffire", précise une source.
En janvier, les compte Twitter et YouTube du commandement de l’armée américaine au Moyen-Orient avait déjà été temporairement fermés, après avoir été piratés par des messages faisant la promotion du groupe État islamique.