Un homme de nationalité française, âgé d’une soixantaine d’années, a été interpellé. Il tenait des propos incohérents, d’après les policiers.
L’incident s’est passé dimanche après-midi, raconte Le Point, quelques heures avant que François Hollande ne s’installe dans sa suite de l’hôtel Nacional, un luxueux cinq étoiles en bord de mer. Un ressortissant français a réussi à échapper aux policiers cubains et français du groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR).
L’homme s’est installé quelques instants dans la chambre du président de la République. Il s’agit d’une première, selon les spécialistes de la garde rapprochée des présidents. "Sous Mitterrand, Chirac ou Sarkozy, cela n’est jamais arrivé. Ni à leurs premiers ministres", assure l’un d’entre eux.
"Des vols dans les chambres des délégations présidentielles françaises, oui, mais dans la suite du président, jamais. Elle est sanctuarisée en amont", précise un autre. Ainsi, lors d’une visite du chef de l’État à l’étranger, une équipe de précurseurs du GSPR sécurise le parcours et l’hébergement du président.
"Jusqu’à l’arrivée de Sophie Hatt, l’actuelle patronne du GSPR, la procédure était la suivante : la suite présidentielle était gardée par des fonctionnaires jusqu’à l’arrivée du président. Ensuite, une fois le chef de l’État installé dans sa chambre, les policiers en sortent et forment une garde statique devant la porte", précise un autre membre du GSPR.
La règle est simple et claire : aucune personne ne peut accéder au lit présidentiel sans être accompagnée. Cuba est par ailleurs considéré comme un pays à risque où une action d’éclat contre un hôte étranger de prestige peut arriver. L’installation de micros ou le vol de documents sensibles ne sont jamais exclus par les services spécialisés.