Suite au piratage informatique de Sony, la Maison Blanche a évalué ce jeudi toutes les options de répliques, sans attribuer explicitement à la Corée du Nord l’affaire de ce hacking.
Pour éviter les tensions qui pourraient exister entre le gouvernement américain et Pyongyang, l’unité de la Maison Blanche est en train de travailler sur une réponse appropriée. L’affaire est devenue délicate depuis qu’on avait considéré la Corée du Nord comme probable responsable de cette attaque informatique qualifiée de "grave affaire de sécurité nationale."
Le porte-parole de l’exécutif, Josh Earnest, qui a été interrogé sur la réponse de la Maison Blanche concernant l’affaire de hacking- a précisé que le gouvernement américain examinait "un ensemble d’options" afin qu’ils soient "appropriées" et "proportionnelles", comme rapporté par le quotidien La Croix.
Le groupe de hackers Guardian of Peace a réussi à obtenir de Sony Pictures l’annulation de la mise en salles de "The Interview", comédie fictive sur le complot de deux agents de la CIA pour l’assassinat du dictateur nord-coréen Kim Jong-Un. Ils auraient menacé de s’en prendre aux spectateurs ainsi qu’aux salles de cinéma si le groupe persistait à sortir cette œuvre. Pyongyang avait nié toute implication dans l’affaire des GOP mais avait qualifié leur acte de "légitime"
Pour l’heure, on attend encore plus d’explications de la part des autorités fédérales qui se sont immédiatement saisis de l’affaire. "Il y a des indices selon lesquels les pirates informatiques ont travaillé depuis la Chine en utilisant des adresses IP chinoises. Si ça s’avère vrai, le rôle de Pékin devrait être dénoncé", indique Bruce Bennett, analyste spécialisé dans la défense chez RAND Corporation. Une chose est sûre, le gouvernement américain réagira de manière ferme suite à cette cyber-attaque qui ouvre la voie à une cyber-guerre mondiale.