Nouveau rebondissement dans l’affaire du hacking de Sony. Il semblerait en effet que la Corée du Nord soit responsable du piratage malgré tous ses démentis.
On est à l’ère de la cyberguerre où les criminels passent maintenant par l’informatique. C’est ainsi que la Corée du Nord se retrouverait impliquée dans le piratage de Sony Pictures. Malgré tous ses démentis, ces informations proviendraient directement du FBI, comme le cite les chaînes CNN et ABC. Cette annonce pourrait même faire l’objet d’une officialisation ce jeudi.
Selon le New York Times, les autorités américaines ont conclu que Pyongyang a "joué un rôle central" dans le piratage informatique. Actuellement, les services cherchent à déterminer si des employés de Sony ont participé en interne. Pour l’heure, Washington tient à mesurer la portée de ses accusations tout en faisant attention aux formulations. Cela entrerait dans le cadre d’un contexte diplomatique international assez fragile.
Ce mercredi, Sony a finalement courbé l’échine, le film ’The Interview’ ne sortira pas dans les salles américaines. La Corée du Nord n’a pas caché sa satisfaction par rapport à cette nouvelle. Celui-ci a toutefois nié toute responsabilité dans l’attaque. Fait étrange aux yeux des experts, le groupe Guardian of Peace est inconnu sur le réseau jusqu’à présent.
Le malware qui aurait été utilisé pour pénétrer les défenses de Sony comporterait une partie de code écrite en coréen. Il présenterait beaucoup de similarités avec le virus employé lors du hacking de la Corée du Sud l’an dernier.