Un malade d’Ebola ayant contracté la maladie en Afrique a été diagnostiquée au Texas, aux Etats-Unis. Il est actuellement hospitalisé.
Le Centre américain de contrôle des maladies (CDC) confirme le premier cas diagnostiqué d’infection à virus Ebola aux Etats-Unis, vraisemblablement le seule enregistré hors d’Afrique, rapporte 20 Minutes. Le malade, un homme dont la nationalité n’a pas été précisée, avait voyagé au Libéria avant de venir au Texas, où il est arrivé par avion le 20 septembre sans aucun symptôme, a indiqué le directeur du CDC, le Dr Tom Frieden, lors d’une conférence de presse.
De même source, l’on sait que le malade, dont ni l’identité ni l’âge n’ont été dévoilés, a commencé à ressentir des symptômes le 24 septembre et a consulté deux jours après. Il a été hospitalisé le 28 septembre au Health Presbyterian Hospital de Dallas, où il a été mis en quarantaine. L’infection par le virus Ebola a été confirmée par des analyses de deux laboratoires, dont un du CDC.
Le Dr Frieden a précisé qu’il "n’y a aucun risque" que cette personne ait pu infecter des passagers à bord de l’avion qui l’amenait au Texas, puisqu’il n’avait aucun symptôme à ce moment-là. "Un patient qui n’a pas de symptôme n’est pas contagieux", a-t-il confirmé. Le virus Ebola ne se transmet pas par voie aérienne, comme la grippe par exemple, et ne peut être transmis qu’au contact direct de fluides (ou d’objets) contaminés comme le sang ou la salive. Seuls les patients présentant des symptômes sont contagieux, a insisté le Dr Frieden, qui a fait un compte-rendu au président Barack Obama mardi après-midi sur la situation et les mesures de mise en quarantaine du patient.
La prochaine étape pour les autorités sanitaires va donc être d’identifier l’ensemble des personnes qui ont été en contact avec cette personne après son arrivée sur le sol américain. Elles seront ensuite placées sous surveillance pendant 21 jours, pour voir si elles développent de la fièvre, a expliqué le directeur du CDC. Thomas Frieden, estime que ces personnes pourraient être au nombre d’une "poignée", probablement parmi les membres de sa famille. "Je n’ai absolument aucun doute que nous allons contrôler ce cas et faire en sorte qu’il ne s’étende pas au reste du pays", a-t-il martelé.
Dimanche, un médecin américain, qui travaillait dans un centre de traitement du virus en Sierra Leone avait, lui, été rapatrié et placé en quarantaine près de Washington après avoir été contaminé. La seule française à ce jour contaminée, rapatriée le 19 septembre, "va mieux", avait par ailleurs annoncé la ministre de la Santé, Marisol Touraine.