Barack Obama a rappelé hier les autres éléments de la stratégie de la coalition pour combattre l’Etat islamique. Washington a aussi annoncé l’engagement de cinq pays arabes.
Le président américain a rappelé hier que la stratégie de la coalition pour contrer l’Etat islamique était composée, entre autres, d’une aide aux rebelles modérés de l’armée libre syrienne et la lutte contre les réseaux de financement du terrorisme, rapporte aujourd’hui Le Figaro. Cinq pays arabes feront partie de cette coalition : L’Arabie saoudite, Bahrein, les Émirats arabes unis, la Jordanie et le Qatar.
Ces pays mettront à disposition leurs avions qui opéreront aux côtés des chasseurs américains qui ont déjà pilonné Raqqa « capitale » du califat. « Cette bataille n’est pas seulement celle de l’Amérique », a affirmé Obama hier. « Je ne peux trop souligner » l’importance de ces cinq alliés, a insisté Martin Dempsey, le chef d’état-major.
L’effet d’annonce de ce front américano-arabe est puissant, à l’heure où Obama s’apprête à se rendre à New York pour rejoindre l’Assemblée générale des Nations unies. Durant trois jours, le président américain a enchaîné les rencontres tous azimuts pour renforcer la coalition anti-islamiste déjà forte de près de 40 pays.
Les autres éléments de la stratégie de la coalition ont également été rappelés par Obama : aide aux rebelles modérés de l’armée libre syrienne, qui seront entraînés en Arabie saoudite et lutte contre les réseaux de financement du terrorisme. « Cet effort prendra du temps », a averti Obama.
« Nous ne tolérerons aucun havre qui permette de préparer des attentats contre notre peuple », a ajouté Obama qui a annoncé par la même occasion que les Etats-Unis avaient aussi frappé lundi un autre groupe terroriste, Khorasan, affilié à Al-Qaida qui préparait « des attaques majeures » contre les intérêts américains.
De son côté, l’Iran dénonce des frappes « illégales ». L’aventure présente des risques aux yeux de Téhéran, les Etats-Unis ayant informé Damas qu’ils allaient frapper en Syrie, mais ils n’ont jamais requis d’autorisation formelle. La Russie parle elle aussi d’une violation du droit international.