Barack Obama - François Hollande / Crédit SIPA
Lors de son grand oral, François Hollande a confirmé que la France mènera des frappes en Irak contre l’EI. Une initiative saluée par Barack Obama. La coalition internationale contre les jihadistes se consolide.
Le président François Hollande a annoncé jeudi avoir donné son feu vert à des frappes aériennes pour lutter contre les jihadistes de l’Etat islamique en Irak, précisant que la France n’engagerait pas de troupes au sol. "Ce matin j’ai réuni le Conseil de défense et j’ai décidé de répondre à la demande des autorités irakiennes pour accorder le soutien aérien" à la lutte contre les jihadistes, a déclaré le chef de l’Etat lors de son grand oral. Les premières frappes françaises en Irak interviendraient "dans un délai court", "dès que nous aurons identifié des cibles", affirmait le président.
Dans une déclaration solennelle, Barack Obama a salué l’initiative française, rapporte 20 Minutes. "La France va se joindre aux raids contre le mouvement de l’État islamique en Irak. En tant qu’allié parmi les plus anciens et les plus proches, la France est un partenaire fort dans la guerre contre le terrorisme. Et nous sommes heureux de voir que les forces armées françaises et américaines vont à nouveau travailler ensemble pour notre sécurité commune et les valeurs que nous partageons", a déclaré Barack Obama.
Jugeant que la coalition internationale pour "détruire" les jihadistes de l’EI se consolidait, le président américain s’est aussi félicité du vote du Congrès en faveur du plan de soutien aux rebelles syriens "qui combattent à la fois la brutalité des terroristes de l’EI et la tyrannie du régime Assad". "Les Américains ne cèdent pas à la peur et quand on blesse ses citoyens, quand on menace les États-Unis, quand on menace nos alliés, cela ne nous divise pas, cela nous unit", a-t-il conclu.
Les Etats-Unis ont accentué leurs raids en Irak. Les derniers bombardements ont pour la première fois ciblé un camp d’entraînement, a souligné jeudi le commandement américain chargé du Moyen-Orient et de l’Asie centrale, dans un communiqué. Les raids aériens américains ont par ailleurs visé un stock de munitions qui a été "endommagé" dans la région de Bagdad, précise le même communiqué.
