Des discussions sont engagées entre le Canada, les Etats-Unis et l’OMS pour la fourniture éventuelle de vaccins aux pays d’Afrique touchés par l’épidémie. Le Canada en dispose pour le moment une infime quantité.
Mardi, le gouvernement canadien, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et les Etats-Unis ont entamé des discussions pour la fourniture éventuelle de vaccins de la part du Canada, relate Le Figaro datée de ce matin. Les pays d’Afrique touchés par l’épidémie seraient les principaux bénéficiaires. Pour le moment le Canada dispose seulement de moins de 1 500 doses de ce vaccin. Un délai de quatre à six mois est nécessaire pour en produire en quantité, d’après le docteur Greg Taylor, l’un des responsables de l’Agence de santé publique du Canada. Ce vaccin expérimental est différent du traitement développé par le groupe canadien de biotechnologies Tekmira.
Le gouvernement canadien affirme que le vaccin, mis au point par des scientifiques au laboratoire national de microbiologie de l’Agence, n’a jamais été testé sur des humains, mais a montré des signes prometteurs sur des animaux. Le Dr Taylor a fait valoir qu’il s’agissait d’un approvisionnement d’urgence qui pourrait être utilisé si un travailleur humanitaire ou médecin était infecté.
Les derniers stocks américains étaient en route mardi pour le Libéria pour traiter deux médecins touchés. Le fabricant américain a affirmé que ses stocks étaient épuisés. Aucun vaccin ou traitement contre l’Ebola n’a été approuvé officiellement, mais plusieurs travaux sont en développement.