Un américain de 33 ans risque la peine de mort pour avoir laissé son fils mourir au soleil sur le siège arrière de sa voiture. Le jeune père était à son lieu de travail, d’après les sources de l’enquête.
Son fils de deux ans a été délaissé tout seul dans sa voiture durant des heures en plein soleil. Pour cette négligence, l’américain pourrait risquer la peine de mort a mentionné une juge au cours d’une audience, ce 3 juillet. "Il s’agit d’une affaire où la peine de mort pourrait bien être l’issue de la sentence", déclare le juge Cox de la cour de l’état de Georgie au Sud-Est des Etats-Unis.
D’après la police, Justin Harris aurait laissé son fils Cooper, attaché à l’arrière de la voiture dans le siège pour enfants ce 18 juin dernier. Ayant passé sept heures au soleil, l’enfant n’a pas survécu, il était âgé de 22 mois. Son père était alors en train de travailler pendant que ce tragique incident se déroulait.
Pour sa défense, Justin Harris soutient avoir oublié son fils durant ce jour, a rapporté une source policière. Il ne s’en est rendu compte que lorsqu’il a regagné sa voiture. Au bout de quelques minutes, il dit s’être retourné et avoir découvert ainsi l’état de son fils. Il a ensuite appelé de l’aide. Une explication peu plausible pour le juge Cox qui a du mal à croire à une telle négligence sans se préoccuper un instant de l’état de son fils.
Durant l’audience qui s’est déroulée jeudi, un agent de police a relaté les faits. Justin Harris était en train d’envoyer des messages à caractères sexuels ainsi que des clichés à beaucoup de femmes dont une mineure de 17 ans. Le policier a également ajouté que le père de famille était surpris durant les jours précédents à faire des recherches sur la manière de survivre en prison. Dans ses investigations, le père de Cooper aurait également visionné plusieurs vidéos d’animaux agonisant dans des parkings au soleil.
Lors de l’annonce de la mort de leurs fils, le suspect et sa femme Leanna sont restés de marbre. Une attitude qui a choqué ce même policier. Le juge a refusé la libération sous caution malgré les nombreuses assurances du frère du coupable par rapport à l’amour qu’Harris portait pour son fils.