Plus de 200 ouvriers ont été pris au piège dans une mine d’or illégale située à 40 kilomètres à l’est de Johannesburg, en Afrique du Sud. Hier, 11 mineurs ont pu être remontés à la surface à l’aide d’une échelle.
Des centaines de mineurs, plus de 200 selon des sources concordantes, ont été bloqués sous terre samedi suite à la chute d’un rocher ayant obstrué l’entrée d’un puits creusé au cœur d’une mine d’or illégale en Afrique du Sud.
Intervenus sur le site minier, situé à proximité d’un stade de cricket, dans le quartier de Benoni, à 40 kilomètres à l’est de Johannesburg, les sauveteurs munis d’une échelle ont pu secourir dimanche seulement un groupe de 11 mineurs. « Nous en avons secouru onze jusqu’à présent, la plupart ne présentent pas de blessures apparentes mais ils font l’objet d’un examen médical », affirme Russel Meiring, membre de l’organisation de secours d’urgence privée ER24.
D’après les premiers témoignages recueillis sur les lieux, de nombreux autres ouvriers restent coincés dans les entrailles de la mine et attendent d’être remontés à l’air libre depuis près de 48 heures.
« Nous sommes entrés en communication avec une trentaine de mineurs coincés. Ils nous ont dit qu’il y en avait 200 autres en dessous d’eux », indique Werner Vermaak, porte-parole de l’organisation de secours ER24, avant le début des opérations de sauvetage. Il ne dispose toutefois pas de preuves réelles pour confirmer la présence des 200 autres mineurs. Des responsables municipaux ont quant à eux estimé qu’une trentaine de personnes sont prises au piège dans la galerie souterraine.
Selon Le Parisien, les mineurs seraient descendus dans la mine samedi et n’ont pu remonter à la surface « en raison de la chute d’un rocher qui a bloqué l’issue du puits ». C’est un passant qui a alerté une patrouille de police après avoir entendu des cris de détresse provenant du sous-sol.
Très rapidement, les sauveteurs ont essayé de chercher un moyen pour accéder aux victimes, qui se retrouvent enterrées vivantes et coupées du monde extérieur.