Les lycéennes enlevées à Dapchi, dans le nord du Nigéria, par des membres de Boko Haram ont été ramenées à leur école par les militants islamistes. Elles étaient 110, et 76 ont pu retrouver la liberté.
"Les efforts du président Muhammadu Buhari épaulé par les services de sécurité pour ramener les filles enlevées à Dapchi ont porté leurs fruits", est-il écrit dans un communiqué du ministère de l’Information. "Les filles ont été ramenées dans neuf véhicules et déposées devant l’école vers", a pour sa part déclaré Bashir Manzo, président d’une association d’aide aux parents des enfants kidnappés, à la presse française.
D’après les habitants de Dapchi, elles n’étaient accompagnées d’aucune force de sécurité, et les membres de Boko Haram les ont juste déposées et sont partis, sans parler à personne.
Le principal intéressé explique ensuite posséder une liste des filles manquantes, et là il va se rendre à l’école pour faire l’appel et voir si certaines d’entre elles sont toujours disparues. "Mais pour l’instant nous savons qu’au moins une d’entre elles est décédée", durant sa captivité. Cette libération a été confirmée par un père de famille qui, lui, déclare que toutes les lycéennes ont été libérées, sauf "quelques unes" qui ont déjà perdu la vie.
Par ailleurs, l’une des enlevées, Aisha Alhaji Deri, âgée de 16 ans, a confié qu’elles n’ont jamais été maltraitées par Boko Haram. Une version difficile à croire sachant que le jour du kidnapping, 5 d’entre elles sont décédées. Lorsque les islamistes les ont relâchées, "ils nous ont dit d’aller directement à la maison et pas chez les militaires, parce qu’ils diront que ce sont eux qui nous ont sauvées".
>> Notre dossier sur Boko Haram.
(Source : Le Figaro)