Une enquête a été lancée à la suite des attaques contre des Casques bleus en République démocratique du Congo (RDC), en décembre 2017.
En décembre 2017, la base de Casques bleus située dans l’est de la RDC à Semuliki, a été prise d’assaut. Cette attaque qui aurait été menée par des combattants du groupe Alliance des Forces démocratiques alliées (ADF) a fait 15 morts et 43 blessés. Un Casque bleu de nationalité tanzanienne est toujours porté disparu, rapporte 20minutes.
Une enquête a été alors ouverte à la suite de cette attaque. Elle a été dirigée par Dimitri Titov, un fonctionnaire russe qui a conclu qu’il y a eu des "failles". Ils ont constaté qu’il n’y avait pas de "plan d’action pour renforcer ou évacuer ses Casques bleus pendant l’attaque".
Dans son communiqué rapportant les résultats de l’enquête, l’ONU a reconnu que "plusieurs failles dans l’entraînement et le dispositif de la Monusco (la Mission des Nations unies au Congo) ainsi que dans sa force d’intervention rapide (FIB)". "Des problèmes de commandement et de contrôle, de direction et un manque de moyens, notamment aéronautiques et en matière de renseignement, ont aussi été des obstacles majeurs et nécessitent des correctifs urgents", précise également le communiqué.
VOIR AUSSI
Toutes les infos sur la RDC