"C’est la pire attaque contre des soldats de la paix des Nations unies dans l’histoire récente de l’organisation", a déploré l’organisation en annonçant le lourd bilan de l’attaque perpetrée par un groupe armé musulman ougandais.
Jeudi soir, un groupe islamiste ougandais AFD (Allied Defense Forces, Forces démocratiques alliées), a attaqué une base de la Monusco tenue par un contingent tanzanien à Semuliki, dans l’est de la RDC. Une source occidentale citée par Europe1 qui se serait exprimé auprès d’AFP, estime que les assaillants étaient au nombre de 150. L’attaque a fait 15 morts parmi des soldats de l’ONU et 53 blessés. Au cours des affrontements, des rebelles ont aussi été tués, selon France24.
"C’est la pire attaque contre des casques bleus dans l’histoire récente de l’organisation", regrette le porte-parole des Nations unies, Stéphane Dujarric. Des renforts ont été déployés sur place. Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU s’est également exprimé à la suite de cette attaque. "Nos pensées et nos prières sont avec les familles et nos collègues de la Monusco", a-t-il assuré déplorant un « crime de guerre ».
Outraged by the attack against @MONUSCO in #NorthKivu DRC last evening, where a large number of @UN peacekeepers have been killed & wounded. Our thoughts & prayers with families & our colleagues in @MONUSCO. Reinforcements are on scene & medical evacuations by Mission ongoing. pic.twitter.com/l84tFHYKMR
— Jean-Pierre Lacroix (@Lacroix_UN) 8 décembre 2017