Une étude publiée dans la revue "Nature Climate Change" révèle un bilan alarmant sur le réchauffement planétaire. Il s’avère qu’en 2100, les trois-quarts de la population mondiale pourraient en être victimes.
Une évaluation du risque de "mourir de chaud" a été faite par une équipe de dix-huit chercheurs américano-britanniques de l’université d’Hawaï, en épluchant la littérature scientifique sur les cas de mortalité associés à des vagues de chaleur.
La canicule de l’été 2003 est l’un des cas observés. Environ 70 000 personnes en Europe ont péri durant cette période de forte chaleur. Entre 1980 à 2014, les chercheurs ont identifié 783 cas dans 164 villes de 36 pays, dont le continent africain qui est le moins émetteur de gaz à effet de serre est l’un des plus concernés.
Selon les résultats issus de cette étude parue dans Nature climate change, une personne sur trois risque de mourir de vagues de chaleur. A défaut de réactivité, d’ici 2100, ce chiffre pourrait passer de trois personnes sur quatre.
La principale cause du réchauffement climatique est l’émission du dioxyde de carbone (CO2), le principal gaz à effet de serre directement dégagé par les activités de l’Homme, qui se propage dans l’air.
Camilo Mora, professeur à l’Université de Hawaii et principal auteur de l’étude, a indiqué dans un communiqué que la réduction considérable des émissions de ce gaz est la mesure principale pour atténuer les vagues de chaleur.
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