En visite à Bamako, la capitale du Mali, pour le lancement de la force conjointe antiterroriste du "G5 Sahel", le président de la République Emmanuel Macron a souligné les engagements de la France dans la bataille contre le terrorisme.
"Nous la gagnerons cette bataille"
Le chef de l’Etat s’est rendu dimanche à Bamako pour le lancement de la force conjointe antiterroriste du
"G5 Sahel" dont les actions seront en complément de Barkhane et de la mission de l’Onu (Minusma). Dans son allocution,
Emmanuel Macron a déclaré que la France restera engagée au
Mali au sein de l’opération Barkhane
"aussi longtemps qu’il le faudra" afin de remporter la bataille contre le terrorisme.
"Je le dis ici à nos hommes qui se battent pour cette liberté", s’est-il adressé aux 4000 soldats de l’opération Barkahne qui a pris la suite le 1er août 2014 de l’opération Serval.
"Nous la gagnerons cette bataille, nous y mettrons les moyens qu’il faut, la détermination qu’il faut, et je sais que cela prendra du temps. Mais nous y parviendrons", a insisté le locataire de l’Elysée lors d’un discours devant la communauté française à Bamako.
Un objectif à long terme
Emmanuel Macron a rappelé les raisons de sa visite à Bamako et <a href=’’http://www.linfo.re/france/politique/718716-le-deplacement-d-emmanuel-macron-au-mali’
Qui son ces djihadistes ?
En ce qui concerne les combattants djihadistes, Emmanuel Macron a souligné que la France suit ces individus qui ont des noms et des identités. Ils dénoncent ces personnes qui travaillent cachés en jouant sur les peurs. "Ils détournent une religion de ses fondamentaux pour plonger toute cette région, mais avec elle le reste du monde, dans l’obscurantisme", a développé le locataire de l’Elysée Enfin, le président de la République a parlé d’un ennemi radical et profond, contre lequel une bataille sans relâche est menée.