L’attaque qui a coûté la vie à un militaire français au Mali a été revendiquée par le "Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans".
Lors d’une opération conjointe entre la force française Barkhane et les armées malienne et burkinabè, il y a eu une "embuscade" près de la frontière avec le Burkina Faso, le 2 avril. Un soldat français a péri dans cette attaque que les autorités françaises qualifient d’"accrochage avec des terroristes".
Pour rappel, cette attaque a eu lieu quelques jours après la clôture d’une conférence d’entente nationale organisée au Mali qui prônait l’ouverture de négociations avec deux dirigeants jihadistes maliens, le chef touareg Iyad Ag Ghaly et le prédicateur radical Amadou Koufa. Ces 2 ténors avaient, avec l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, créé le "Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans". Et c’est ce groupe qui a revendiqué, vendredi, l’attaque ayant coûté la vie au militaire français.
Par ailleurs, le ministre des Affaires Etrangères, Jean-Marc Ayrault, en déplacement au Mali, ce vendredi a salué "le sacrifice" du soldat français. Il s’est entretenu avec le président Ibrahim Boubacar Keïta après avoir visité la base de la force de l’ONU au Mali (Minusma) à Gao.