Le signal détecté est bien celui d’une des deux boîtes noires, a confirmé ce mercredi après-midi le Bureau d’enquêtes et d’analyses français (BEA). "Le signal d’une balise d’un enregistreur de vol a pu être détecté par les équipements de la société Alseamar déployés sur le bâtiment de la Marine Nationale Laplace", a indiqué dans un communiqué le directeur du BEA Rémi Jouty.
C’est aux autorités égyptiennes qu’on doit l’information relayée par Le Figaro aujourd’hui. Des signaux provenant de l’une des deux boîtes noires du vol MS 804 d’EgyptAir qui s’est abîmé en mer le 19 mai ont été captés par un navire de la Marine française.
Il ne sera pas possible de repêcher les boîtes noires avant au moins dix jours, d’après des sources proches de l’enquête. Ce délai correspond au temps nécessaire avant que des navires spécialisés n’arrivent sur place.
Deux sociétés françaises, spécialisées dans la recherche d’épaves en eaux profondes, Alseamar et Deep Ocean Search, ont été envoyées sur place. Elles ont un rôle complémentaire, la première pour localiser les boîtes noires, la seconde pour descendre et les récupérer, d’après une source proche de l’enquête. Mais le navire spécialisé de Deep Ocean Search a quitté la mer d’Irlande samedi et n’atteindra la zone présumée du crash du vol MS 804 d’EgyptAir que dans 12 jours environ, après avoir embarqué les enquêteurs égyptiens et français à Alexandrie, en Egypte.
Le Laplace, le bâtiment de la Marine française qui a capté les signaux de l’une des boîtes noires du vol MS 804 d’EgyptAir, est parti jeudi de Corse. Il est arrivé lundi dans la zone présumée du crash et a commencé les opérations de recherche avant que le navire de la compagnie Deep Ocean Search ne le rejoigne.
Le vol MS 804 d’EgyptAir a disparu des écrans radar en pleine nuit, le 19 mai, avant de tomber en mer entre la Crète et la côte nord de l’Egypte pour une raison encore indéterminée. Seules les analyses des enregistreurs de vol pourront permettre de connaître précisément les causes de l’accident.