Dans le cadre des enquêtes sur les conditions d’acquisition des immobiliers en France par plusieurs chefs d’Etat africains, la justice française a saisi des biens du président du Gabon, Ali Bongo.
Saisie des immobiliers du président gabonais en France
Les biens immobiliers de la famille du président du Gabon, Ali Bongo, se trouvant à Nice et à Paris ont été saisis par les juges d’instruction.
Des sources judiciaires et proches du dossier, citées par Le Figaro ont précisé que la SCI Emeraude a été saisie. C’est via cette société civile immobilière que plusieurs personnes, notamment la famille de ce président africain, ont acquis une villa à Nice, sur la Côte d’Azur, et un hôtel particulier à Paris, dans le XVIe arrondissement.
Polémique sur la filiation d’Ali Bongo
Une certaine Joyce Onde a déposé un dossier en reconnaissance de paternité auprès du tribunal de grande instance d’Angers. Sa fille, Amissa Albertine, qui est née le 26 mai 1998 serait la fille du président Ali Bongo. "Amissa est sa fille, et je me suis tue pendant trop longtemps pour le protéger", a-t-elle expliqué. Le président gabonais aurait toujours refusé de voir cette jeune fille qui habite actuellement à Angers. "Quand Ali Bongo m’a revue en 1998, il voulait m’acheter une maison, mais il m’a prévenu qu’il ne "verrait pas Amissa". J’ai tout de suite décliné pour la maison… Il m’a offert une Mercedes C180, que j’ai acceptée", a raconté Joyce Onde.
Outre la découverte de la vérité sur cet enfant, le test ADN que le tribunal pourrait demander, pourrait également mettre fin aux polémiques sur la thèse avancée par le Pierre Péant. Ce journaliste affirme dans un livre ("Nouvelles affaires africaines – Mensonges et pillages au Gabon") qu’Ali Bongo n’est pas le fils biologique d’Omar Bongo et Joséphine Kama, rapporte TV5Monde.
Le Gabon élira son nouveau président en août. Par ailleurs, Ali Bongo qui dirige le pays depuis 7 ans.