En déplacement en Tunisie, l’ancien président a clamé haut et fort son attachement à ce pays et au président Béji Caid Essebsi à qui il témoigne son respect.
Nicolas Sarkozy est en Tunisie pour une visite de vingt-quatre heures, rapporte Le Figaro. Ce déplacement est pour l’ancien président français l’ocassion de rappeler son attachement à ce pays et à son président, "un pays que j’aime beaucoup", résume-t-il. Il a aussi affirmé son "amitié" et son "respect" au président Béji Caid Essebsi. Le symbole est fort, après les attentats du Bardo, en mars, et de Sousse, en juin.
L’ancien chef d’Etat se dit conscient des heures difficiles que vit aujourd’hui la Tunisie, un endroit où le danger est présent. "Mais y a-t-il une seule capitale où il n’y a pas de danger ?", demande Nicolas Sarkozy avait été reçu comme un véritable président : cortège officiel, voie dégagée et sécurité renforcée.
Nicolas Sarkozy s’est rendu au musée du Bardo pour déposer une gerbe en signe d’hommage aux victimes des "barbares". "Quand on vient ici, c’est bien de cela dont il s’agit, la guerre à la civilisation, la guerre à la démocratie. C’est totalement évident quand on voit le musée du Bardo. On le ressent presque physiquement. C’est très émouvant", dit-il en contemplant les collections du musée.
La Tunisie attaquée "parce qu’elle est une démocratie"
Au palais présidentiel de Carthage, Nicolas Sarkozy a évoqué les attaques terroristes qui ont endeuillé la Tunisie ces derniers mois. Pour lui, c’est bien parce que la Tunisie est une démocratie qu’elle est attaquée. L’ancien président prône plus d’aide concret à apporter à ce pays, à la place des encouragements.
"Le combat pour la sécurité de la Tunisie, c’est le combat pour la sécurité de tous les pays libres dans le monde", a lancé Nicolas Sarkozy devant un parterre d’élus. Il souhaite aussi que l’on aide économiquement la Tunisie, estimant que "les chiffres dont on parle sont incomparables à ceux utilisés pour l’aide grecque".
Les deux problèmes sont liés, d’après Nicolas Sarkozy "il n’y a pas de différence entre l’enjeu sécuritaire et économique. Il n’y aura pas de développement économique sans la paix", résume-t-il.