127 femmes ont été violées par des hommes armés au cours d’un raid dans la ville de Kibamba en mai dernier. Les viols auraient été commis par une soixantaine de miliciens dont le groupe n’est pas identifié.
Des viols en série
La ville de Kibamba située dans l’est de la République démocratique du Congo a été sujette à une attaque violente. Selon les informations délivrées par Médecins Sans Frontières (MSF), une soixantaine de miliciens ont fait un raid dans cette partie de la province du Sud-Kivu, dans la région de Shabunda. Ils ont alors violé les femmes présentes sur les lieux, le bilan est monté jusqu’à 172 cas. Jusqu’à présent pourtant le groupe armé responsable n’a pas été identifié. Les Médecins Sans Frontières hésitent entre les militaires du gouvernement et les rebelles.
Gouvernement et rebelles impliqués
Les organismes internationaux accusent justement les forces gouvernementales comme les insurgés sur place d’utiliser le viol comme armes de guerre.
En novembre, le général congolais Jerôme Kakwavu a été condamné à dix ans de prison par un tribunal pour avoir commis des viols alors qu’il était aux commandes d’une unité rebelle dans le nord-est de la RDC entre 2003 et 2005.
Les conflits sévissent de plus belle dans l’est du Congo et des dizaines de milices font régner la terreur dans les villages.