L’affaire a été rapportée par l’ONU. Si la France s’est déjà penchée dessus depuis l’été dernier, Jean-Yves Le Drian doit débusquer la totalité des responsables pour dédouaner l’honneur de la France.
Les enfants que les militaires auraient violés sont âgés de 8 à 13 ans, ils étaient des réfugiés du camp M’Poko ou des enfants de rue. Les crimes auraient été commis en Centrafrique lors de l’opération Sangaris. Des soldats guinéens également figurent parmi les accusés.
La justice française a été saisie l’été dernier, conduisant à la mise en cause de quatorze militaires. Face à la gravité des faits qui ont été dénoncé dernièrement, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian a appelé d’autres potentiels responsables à se dénoncer d’eux-mêmes.
"Des bêtes assoiffés à assouvir leur bas instinct". Telle est la description des enfants victimes des soldats qui abusaient d’eux. En échange de nourriture ils leur demandaient de faire une fellation. Si des enfants témoignent d’abus dont ils ont été victime, d’autres racontent ce qui est arrivé à leurs copains.
L’un âgé de 8 ans raconte : il a été approché par un militaire français près du camp de M’Poko ; on lui a proposé de faire une fellation ; une fois l’acte terminé, il a reçu "une ration de nourriture et un peu d’argent". "On avait faim, c’est pour cela qu’on l’a fait", a expliqué l’enfant aux enquêteurs de l’ONU. Traumatisé par la suite, son interrogatoire a dû être interrompu.