L’armée nigériane a pénétré le repaire du groupe islamiste, amenant la libération des otages qui y ont été retenus.
Vendredi, l’armée nigériane a annoncée qu’elle vienne de libérer 234 femmes otages de Boko Haram dans le nord-est du pays, fief de ce mouvement (Le Figaro).
La libération de ces dernières a eu lieu jeudi dans les zones Kawuri et Konduga de la forêt de Sambisa. Ces derniers jours, ce sont 500 autres prisonniers du groupe islamiste que l’armée a libéré.
Mardi 28 avril, c’est un autre groupe de 300 captives qui ont été libérées dans la même zone. Au cours de l’opération, un otage et un soldat ont été tués et huit otages et quatre soldats blessés. Aucun bilan sur les combattants de Boko Haram n’a été communiqué.
Peu de temps auparavant, c’est 200 autres filles et 93 femmes retenues dans des camps de Boko Haram dans la forêt de Sambisa qui viennent d’être libérées. L’armée n’avait pas été en mesure de préciser si parmi les otages libérées figuraient certaines des 219 filles dont l’enlèvement dans leur école de Chibok en avril 2014 avait suscité une très vive émotion internationale.
Les enlèvements de masse sont devenus la marque de fabrique de Boko Haram. Selon Amnesty International, environ 2.000 femmes ont été enlevées par le groupe islamiste et soumises notamment au travail forcé et à l’esclavage sexuel.
Certaines ont même été forcées de combattre en première ligne avec les militants islamistes. Les femmes libérées cette semaine servaient notamment de boucliers humains contre les opérations de l’armée nigériane, selon une source militaire.