La Tunisie se donne les mains dans une manifestation pour afficher sa négation du terrorisme.
La marche contre le terrorisme à Tunis qui s’est tenu ce dimanche a rassemblé près de 10.000 personnes, selon les autorités (Le Figaro). Des personnalités étrangères, comme le président français François Hollande y ont participé.
Au cours de leur itinéraire, les manifestants scandaient de temps à autres des slogans comme "Tunisie libre, terrorisme dehors", "Notre pays est plus fort que vous". Plusieurs d’entre eux agitaient le drapeau tunisien.
Cet évènement est à l’initiative de la présidence de la République tunisienne. Le président Caïd Essebsi a lancé l’appel mercredi dans la soirée. Les manifestants sont partis de la place Bab Saadoun et aboutiront devant le musée Bardo.
Jeudi 26 mars, huit jours après le drame du Musée Bardo, le ministre de l’Intérieur tunisien, Najem Gharsalli, a affirmé lors d’une conférence de presse que jusqu’ici 23 personnes avaient été interpellées, dont une femme. Il s’agit, d’après ses dires des membres d’une cellule terroriste, démantelée maintenant à 80%.
Si toutes les personnes arrêtées sont de nationalité tunisienne, celles qui ont réussi à prendre la fuite sont deux Marocains, un Algérien et un dernier Tunisien. Ce dernier s’appelle Maher Ben Mouldi Gaidi ; il est celui qui a fourni les deux kalachnikovs aux assaillants. Ces personnes se subdivisent en trois groupes, révèle le ministre : les premiers planifient, un autre groupe supervise et le troisième exécute.
Le numéro un de la sécurité tunisienne révèle entre autre que l’opération est l’œuvre d’Okba Ibn Nafaaa, une organisation affiliée à Al Qaida, terrée dans les montagnes frontalières avec l’Algérie.