L’attaque contre le musée Bardo ayant tué vingt touristes et un policier tunisien serait la conséquence de graves défaillances de sécurité conduisant au limogeage des chefs de la police de la ville et du musée.
Cinq jours après l’attentat meurtrier de Tunis, le Premier ministre tunisien a sorti les premières sanctions en limogeant les chefs de la police de la ville et du Bardo.
Les successeurs déjà nommés
Alors que cet attentat meurtrier ayant coûté la vie à 20 touristes étrangers ainsi qu’à un policier tunisien suscite de vives critiques en termes de défaillances sécuritaires, Habib Essid s’est rendu dans le quartier du musée où il a constaté de nombreuses lacunes. "Il a ainsi décidé de limoger un certain nombre de responsables dont le chef de la police de Tunis et le chef de la police du Bardo", a affirmé le service de communication du chef du gouvernement tunisien sur le récit de Metro News ce lundi. Aucun nom n’a été dévoilé mais les successeurs ont été immédiatement nommés par le Premier ministre lui-même.
Un troisième auteur de l’attentat recherché
Habib Essid, qui a déjà occupé la fonction de ministre de l’Intérieur en 2011 était conscient "des défaillances" graves dans la sécurité du musée du Bardo après cette attaque meurtrière. Pas plus tard qu’hier, le président Béji Caïd Essebsi a déclaré qu’un troisième auteur de l’attentat, à part les deux tireurs armés de kalachnikovs était recherché, garantissant qu’il n’irait "pas très loin".
La vidéo de l’attaque extraite de caméras de surveillance a été publiée samedi soir par le ministère de l’Intérieur. On y voit les deux assaillants errant sereinement sur les lieux de la fusillade. Ils croisent ensuite un homme qu’ils laissent s’échapper en courant après une brève discussion.
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