La peine capitale a été prononcée pour 183 hommes par le gouvernement egyptien. Le meurtre de 13 policiers en août 2013 est le chef d’accusation retenu contre eux.
13 policiers tués en 2013
Grosse polémique autour de la condamnation à mort décidée par le gouvernement egyptien. En effet, 183 hommes ont été accusés d’avoir assassiné 13 policiers en août 2013. Cela se serait déroulé quelques heures après que les forces de l’ordre aient tué au Caire plus de 700 partisans du président islamiste destitué Mohamed Morsi. Ils auraient manifesté à l’époque pour réclamer le retour du président mais la manifestation a viré au drame.
Condamnation à mort en série
Le gouvernement egyptien ne plaisante pas par rapport aux attentats et autres manifestations violentes. Déjà, le 02 décembre 2014, ce même tribunal avait condamné à la peine de mort en première instance, 188 hommes. Ils avaient été accusés d’avoir participé à un raid visant un commissariat de police situé à Kerdassa, dans la banlieue du Caire, le 14 août 2013. Cinq d’entre eux ont vu leurs peines commuées.
Un procès dénoncé par l’ONU
Depuis la destitution du président Mohamed Morsi, les violences et les affrontements éclatent dans tout le pays d’Egypte. Des centaines de partisans ont déjà été condamnés à morts et toujours en masse au cours de nombreux procès comme ceux-ci. Bien évidemment, l’ONU ainsi que les autres organismes internationaux de défense des droits de l’Homme ont dénoncé cette pratique jugéee "barbare".