Un nouveau bilan de l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola annoncé jeudi par le ministre nigérian de la Santé fait état de 11 cas confirmés dans son pays. L’OMS dénombre de son côté 12 cas.
D’après une annonce faite par Onyebuchi Chukwu, le ministre nigérian de la Santé et reprise par le site 20minutes.fr, le nombre de cas confirmés de personnes atteintes de la fièvre hémorragique Ebola est de 11 dans son pays. Trois personnes sont mortes et huit autres sont traitées dans une unité spéciale d’isolement à Lagos, la plus grande ville d’Afrique où vivent 20 millions de personnes.
Le bilan du gouvernement nigérian diffère légèrement de celui publié mercredi par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui compte 12 cas confirmés, probables ou suspects, dont trois mortels. Les cas hors de Lagos n’ont pas été recensés par le Nigeria, mais les autorités craignent qu’une infirmière infectée n’ait transmis le virus lors d’un déplacement dans l’est du pays, dans la localité d’Enugu.
Cette infirmière faisait partie de l’équipe médicale qui a soigné Patrick Sawyer, le libérien qui a importé le virus à Lagos lors de son arrivée le 20 juillet dernier. L’homme est décédé le 25 juillet, tandis que l’infirmière a commencé à développer les symptômes d’Ebola à Enugu avant d’être transférée à Lagos pour y être soignée.
D’après les autorités nigérianes, 21 habitants d’Enugu avaient été en contact avec elle. Ils ont été placés sous observation, seules six d’entre eux restent surveillés, les 15 autres ont été déclarés hors de danger.
A Lagos, le nombre de personnes placées sous observation a également diminué, passant de 177 à 169 dans la nuit de mercredi à jeudi. Le Nigeria est le pays le moins touché par l’épidémie actuellement.