Un avion d’Air Algérie a disparu des radars près d’une heure après son décollage. 116 personnes se trouvaient à bord.
Selon Europe 1, la compagnie aérienne d’Algérie a perdu la trace d’un avion qui effectuait la liaison entre Ouagadougou (Burkina Faso) et Alger, 50 minutes après son décollage. "Les services de navigation aérienne ont eu leur dernier contact avec le vol AH 5017 assurant la liaison Ouagadougou-Alger ce jour 24 juillet à 1 heure 55 minutes GMT, soit 50 minutes après son décollage", précise Air Algérie à travers un communiqué officiel. L’avion transportait 110 passagers avec 6 personnels de bord : deux pilotes et quatre hôtesses de l’air et/ou stewards.
Le contact avec l’équipage avait été perdu dans l’espace aérien malien, près de la frontière algérienne. Une source citée par l’AFP indique que "l’avion n’était pas loin de la frontière algérienne quand on a demandé à l’équipage de se dérouter à cause d’une mauvaise visibilité et pour éviter un risque de collision avec un autre avion assurant la liaison Alger-Bamako". La même source souligne également que "le signal a été perdu après le changement de cap". L’appareil était censé atterrir à 5h40 ce matin.
Les enquêteurs sont de leur côté incertains concernant l’identification exacte de l’avion. En effet, le site Internet d’Air Algérie informe que la compagnie assure des liaisons directes entre ces deux villes quatre fois par semaine à bord d’un Boeing 737. Mais durant cette saison, la liaison Ougadougou-Alger est assurée grâce à un McDonnell Douglas MD-83 appartenant à la compagnie espagnole SwiftAir. Cette dernière a confirmé la disparition de son appareil.
Pour l’instant, aucune explication à cette disparition n’est possible, mais aucune thèse (acte terroriste, conditions climatiques, incident technique) n’est à écarter. Une cellule de crise est installée au niveau de la compagnie et du ministère des transports.
Cette perte de contact intervient au lendemain du crash d’un appareil à Taïwan, où plus de 45 personnes ont péri. Elle survient également une semaine après le crash d’un Boeing de la compagnie Malaysian Airlines dans l’est de l’Ukraine, provoquant la mort de 298 passagers.