Dans l’aéroport de Tripoli, en Lybie, 90% des appareils ont été touchés, ainsi que la tour du contrôle, d’après une annonce du gouvernent. Hier soir, l’aéroport était visé par des roquettes des islamistes de Misrata.
La possibilité de faire appel aux forces internationales était examinée par le gouvernement libyen pour rétablir la sécurité, d’après un porte-parole gouvernemental. La capitale, théâtre d’affrontement entre groupes armés, devrait être particulièrement sécurisée, comme le rapporte Le Figaro aujourd’hui.
Le porte-parole du gouvernement libyen a précisé que ces forces internationales auraient aussi pour mission de "protéger les civils et les richesses de l’Etat et (de) prévenir l’anarchie et l’instabilité, et (de) donner l’occasion à l’Etat de construire ses institutions, en particulier l’armée et la police".
Le gouvernement s’exprimait face aux affrontements entre groupes armés ayant provoqué la fermeture de l’aéroport de Tripoli et causé des dégâts importants à ses installations et aux avions stationnés sur la piste. La tour de contrôle, ainsi que 90% des avions étaient touchés, d’après un communiqué gouvernemental, tandis qu’un centre de maintenance d’avions ainsi qu’un bâtiment de la douane ont été "complètement détruits".
Les attaques de milices islamistes de la ville de Mistrata sont à l’origine de ces affrontements violents, ils cherchent à en chasser leur rivales, les brigades d’ex-rebelles de la ville de Zenten qui en ont pris le contrôlent depuis 2011. L’aéroport a été de nouveau la cible de "dizaines de roquettes", a déclaré un responsable de la sécurité de l’aéroport, qui a fait état d’un mort et six blessés parmi ses hommes, hier soir.