Selon un porte-parole de l’armée ougandaise, 41 personnes ont péri lors de violents affrontements entre les militaires et un groupe d’hommes armés dans la zone frontalière entre l’Ouganda et la République démocratique du Congo.
Ce dimanche, un porte-parole de l’armée ougandaise a annoncé à l’AFP que samedi 5 juillet, « Il y a eu une attaque menée par des hommes armés contre notre caserne à Bundibugyo et nous les avons repoussés, tuant au moins quarante et un des attaquants. L’opération est en cours ». « Les attaquants nous ont pris neuf fusils », précise-t-il. Toutefois, celui-ci n’a pas mentionné si des militaires ont été tués lors de cette attaque.
Le même jour, un poste de contrôle de la police a été attaqué, dans le district de Kasese (sud ouest), un porte-parole de la police ougandaise a alors indiqué qu’un officier a été tué.
De son côté, la presse ougandaise rapporte un autre bilan : 4 morts dont 3 enfants et 1 soldat.
Samedi, après que l’armée a annoncé la mort d’une personne suspectée d’avoir participé, il y a deux semaines, à une attaque musulmane contre une église dans une région frontalière, des heurts ont éclaté. Le bilan rapporté par les autorités locales fait état d’une femme décapitée dont la tête a été posée sur l’autel de l’église.
Cependant, « L’armée et la police ont démenti que ces attaques soient liées à un quelconque groupe rebelle, accusant des tribus locales et pointant des tensions communautaires », rapporte le journal Le Monde.