Pas moins de 35 personnes ont été tuées, par des combattants du groupe islamiste armé Boko Haram dans le nord-est du Nigeria.
Selon les habitants de trois villages (Gumushi, Amuda et Arbokko) du nord-est du Nigeria, dans l’Etat de Borno proche de la frontière camerounaise, des dizaines d’hommes armés appartenant probablement au Boko Haram ont tiré sur les habitants. A bord de véhicules tout-terrain et des motos, ces combattants qui portaient des tenues militaires ont également lancé des cocktails Molotov incendiant ainsi les habitations.
Rien que dans les villages de Gumushi, les médias ont recensé pas moins de 26 victimes. "Boko Haram a attaqué les trois villages mercredi matin. Trente-cinq personnes ont été tuées, dont 26 à Gumushi", annonce une source militaire qui a souhaité garder l’anonymat.
Face à cette énième attaque de ce groupe classée parmi les organisations terroristes les plus dangereuses par le conseil de sécurité de l’ONU, Goodluck Jonathan, président nigérian, déclare « une guerre totale » pour faire cesser les attaques et libérer les quelques 200 lycéennes enlevées à la mi-avril. "J’ai donné ordre à nos forces de sécurité de lancer une opération à grande échelle pour mettre fin à l’impunité des terroristes sur notre sol », lance-t-il.
Face aux menaces que le Boko Haram représente pour les voisins du Nigéria, le Cameroun a déployé depuis 48heures, 1000 militaires et gendarmes ainsi que 3000 hommes dans les régions frontalières, rapporte Le Monde.