La rhinite allergique est une réaction allergique provoquée par des substances allergènes que l’organisme ne supporte pas. Quels en sont les symptômes ?
Affection bénigne, la rhinite allergique est la plus fréquente des pathologies allergiques. Elle peut débuter à n’importe quel âge et est plus fréquente chez les adolescents. Ne mettant pas la vie en danger, elle altère fortement la qualité de vie avec des conséquences sur l’activité professionnelle et pour les jeunes sur l’absentéisme scolaire. Il est alors important de reconnaître les symptômes et de reconnaître les allergènes pour anticiper et mieux gérer son allergie.
Les signes évocateurs d’une rhinite allergique sont :
-un écoulement nasal clair
-une obstruction nasale plus ou moins importante
-des crises d’éternuements en salve
-des démangeaisons du nez et/ou du palais
-une conjonctivite, sous la forme de larmoiements, rougeurs et picotements.
Pour que l’on puisse évoquer une rhinite, il est nécessaire qu’il y ait au moins deux de ces symptômes. Par ailleurs, lorsque ces derniers surviennent de manière épisodique, sur certaines saisons, on parle de rhinite saisonnière. Elle est souvent due à une allergie aux pollens ou aux spores de moisissures. Dans le langage courant on parle de rhume des foins.
Une rhinite persistante tout au long de l’année est dite rhinite perannuelle. Elle traduit une sensibilisation à un ou plusieurs éléments allergéniques présents en permanence dans l’environnement : acariens, poils d’animaux, moisissures d’intérieur ou encore poussière. Ces derniers peuvent en plus provoquer des bronchites à répétition qui deviennent parfois asthmatiformes (affection pulmonaire qui associe les symptômes de l’asthme à ceux de la bronchite).
Pour anticiper les manifestations de la rhinite allergique, il faut éviter de s’exposer à des allergènes aériens, à la fumée de cigarette ainsi qu’aux autres irritants des voies respiratoires. Les mesures d’hygiène sont également essentielles : lavage régulier des mains, lavage nasal et mouchage réguliers, utilisation de mouchoirs en papier. Il faut aussi songer à « nettoyer » l’organisme et à stimuler les défenses naturelles en misant sur une alimentation équilibrée.
Concernant les traitements, seul le médecin peut les prescrire après diagnostic. Il existe des médicaments pour déboucher le nez ou inversement stopper l’écoulement trop abondant. En cas de rhinite légère, le médecin prescrit souvent des antihistaminiques oraux ou par voie nasale. Si la rhinite est sévère, on se tourne vers les corticoïdes. Enfin, si ces traitements ne sont pas efficaces, on peut toujours recourir à la phase désensibilisation.