Chaque trouble du sommeil a ses propres causes et savoir les déterminer nous aidera grandement à adopter les solutions plus appropriées.
Voici des recommandations au cas par cas quand le sommeil nous boude.
Des nuits agitées qui se répètent trop souvent peuvent à la longue être responsable d’hypertension artérielle, des tensions nerveuses, des fatigues chroniques…Pour éviter qu’elles ne vous ruinent la santé, il faut faire en sorte que chaque nuit soit source de bien-être. Pour y parvenir, on élimine tous les facteurs nuisibles et on adopte des solutions bien ciblées.
Il tarde à venir :
Ni le matelas, ni le dîner ne peut être tenu pour responsable de ce sommeil tardif. Cela traduit plutôt un état d’anxiété qui vous incite inconsciemment à ne pas tomber dans les bras de Morphée, de peur que cela ne soit fatal pour vous. Un sujet anxieux a souvent une journée lourde aussi bien en émotion qu’en dépense énergétique. Le soir venu, il accepte difficilement de s’accorder une pause bien méritée.
Un cœur qui s’emballe ou une sensation de boule dans la gorge…ces signes propres à l’anxiété peuvent être justes passagers mais si jamais ils vous gâchent le sommeil d’une façon prolongée et fréquente, il faut vous décider à prendre le taureau par les cornes : combattre le stress par tous les moyens. Vous constaterez petit à petit que moins trépidante sera votre journée, plus calme sera votre nuit et vous trouverez plus facilement le sommeil.
Vous ne ressentez nullement le besoin d’aller au lit :
Vous avez peut-être été obligé de veiller pendant un certain temps pour des raisons professionnelles ou familiales ? Il est donc tout à fait normal qu’après ce rythme plus ou moins inhabituel, vous souffririez d’une insomnie psychophysiologique passagère qui peut se résorber sans peine dès que vous aurez repris une vie normale.
Mais quand l’envie de dormir ne vient toujours pas alors que l’évènement en question est déjà bien loin, c’est que l’insomnie a véritablement réussi à s’installer.
Pour le chasser définitivement, il existe une méthode fréquemment utilisée par certains spécialistes : on se met en tête que le lit c’est un accessoire dédié spécialement au sommeil. On ne s’y glisse pas dans l’idée de regarder confortablement son feuilleton préféré. Si au bout de 20 minutes, on n’arrive pas encore à bâiller, on se lève et on lit un bouquin sur le canapé (jamais sur le lit). Dès que l’on sent que le sommeil commence à venir, on se précipite vite au lit.
Si vous parvenez à faire ce petit exercice tous les soirs, vous n’aurez plus aucun mal à trouver le sommeil dès que vous vous glissez sous votre couette.
Il finit trop tôt
Vous ne vous souvenez même pas avoir changé de côté que vous voilà déjà bien réveillé. Le sommeil est carrément parti alors qu’il n’est encore que 3 heures du matin ! Et en attendant que le réveil sonne, notre tête se remplit de pensées négatives de tout genre…
Nous les femmes, sommes plus sujettes à ce genre de problème, un mal qui se nomme « dépression ».
Donc, pour éviter que notre nuit ne soit plus fractionnée de cette manière, il faut impérativement accepter l’aide d’un spécialiste. Les psychothérapeutes sont là pour nous aider à nous libérer de cette impasse et à faire en sorte que nous puissions, à l’avenir, cultiver des pensées plus positives.
Le ronflement provoque des « micro réveils »
Le problème de ronflement est plus ou moins une affaire des hommes. C’est vrai que certaines femmes peuvent aussi ronfler la nuit mais la différence majeure c’est que ce trouble ne perturbe pas vraiment leur sommeil alors que chez les hommes, il peut être source de bien de tensions.
Il se réveille sans cesse (plus d’une dizaine de fois en une nuit) sans en être véritablement conscient, il semble souffrir quelques fois de difficultés respiratoires et au réveil, il se plaint de fatigue...Lorsque vous constatez ces signes trop souvent chez votre partenaire, conseillez-lui de se faire consulter par un spécialiste car il peut s’agir d’une apnée du sommeil. Parallèlement, veillez à ce qu’il perde un peu de poids en lui proposant une alimentation moins grasse et moins « arrosée ».
Mais peu importe la nature de votre insomnie, quelques bonnes habitudes permettent souvent de passer une nuit bien calme : dîner léger, pas de télé au lit, éviter toutes sources d’énervement, notamment le soir…