Actuellement la cigarette électronique ou e-cigarette fait un … tabac ! Zoom sur ce petit objet révolutionnaire.
La cigarette électronique est un dispositif électromécanique ou électronique qui est destiné à simuler l’acte de fumer du tabac. L’objet produit une fumée artificielle (souvent aromatisée et contenir ou pas un peu de nicotine) qui ressemble visuellement à la fumée produite par la combustion d’une vraie cigarette.
Contrairement à la vapeur produite par la combustion du vrai tabac, cette fumée n’a pas l’odeur du tabac.
Ainsi, le principe de la e-cigarette consiste à produire de la vapeur, et pour se faire deux techniques sont possibles : utilisation d’ultra-sons, ou une résistance chauffante qui est la technique la plus couramment utilisée. Cette résistance qu’on appelle atomiseur chauffe un liquide dit e-liquide, ayant la propriété de s’évaporer à une température proche des 50 °Celsius.
Pour ‘vapoter’, le dit ‘fumeur’ doit déclencher le chauffage de la résistance, le liquide se chauffe et s’évapore et l’utilisateur peut inhaler la fumée. Le déclenchement du chauffage de la résistance peut être manuel ou automatique. Et il faut savoir que c’est le propylène glycol sous forme de brouillard, de microgouttelettes qui constituent un nuage blanc imitant la fumée de cigarette.
Selon une étude menée en Italie publiée sur le site internet du Figaro, une personne sur quatre a réduit ou arrêté sa consommation de tabac avec la e-cigarette. Le médecin en charge de l’étude a déclaré au quotidien avoir été lui-même « très surpris » par ces résultats.« Au départ, j’étais un peu sceptique vis-à-vis de l’e-cigarette. Or, 8,7 % de sevrage complet à un an me semble être un résultat remarquable », estime le spécialiste. Pour lui, la cigarette électronique pourrait donc devenir « une arme stratégique dans la lutte contre le tabac ».
Mais d’autres experts en France restent prudents. « Le taux d’arrêt à un an chez les personnes ayant cessé de fumer brutalement et sans aide se situe habituellement entre 5 et 10 %. Les résultats italiens rentrent donc dans cette moyenne », relativise pourtant le Pr Bertrand Dautzenberg, qui préside l’Office français de prévention du tabagisme.
« En tant que médecins, on ne peut pas recommander la cigarette électronique comme méthode de sevrage, les preuves d’efficacité sont encore trop faibles », confirme le Pr Yves Martinet, présidant du Comité national contre le tabagisme, et d’ajouter : « Nous sommes dans une période intermédiaire, pas facile. Je reçois des patients en consultation qui disent avoir réduit ou stoppé leur tabagisme grâce à la cigarette électronique, mais il ne faut pas se voiler la face, ce n’est pas la majorité ».