Le ronflement est un bruit respiratoire qui survient pendant le sommeil. Il n’existe pas de définition officielle, mais il est provoqué par la vibration de la luette et du voile du palais. En dormant, les muscles de l’arrière-gorge, du palais et de la luette se détendent et deviennent plus volumineux. Le passage de l’air se trouve alors rétréci et la quantité d’oxygène qui parvient aux poumons diminue. Pour assurer une alimentation suffisante des poumons, l’inspiration s’accélère et l’air entre en flux par le nez. Au contact des muscles relâchés et volumineux de la gorge, l’air passe très rapidement et vibre de manière bruyante, d’où le problème de ronflement.
Parfois, il est dû à une mâchoire trop courte. Il faut distinguer le ronflement bénin du ronflement grave. Plus le ronfleur fait du bruit, plus il a de risque d’appartenir à la deuxième catégorie. Celle-ci est représentée par les apnées et pauses respiratoires.
Certains considèrent le ronflement comme un comportement rassurant et d’autres comme un bruit méprisable surtout pour les proches. Il peut être à l’origine d’une mésentente conjugale s’il atteint une intensité intolérable. Cette nuisance est fréquente chez les hommes d’âge adulte que les femmes. Mais après cinquante ans il devient aussi fréquent chez les deux. Il peut même atteindre les jeunes enfants.
Le ronflement peut atteindre 100 dB, soit le bruit d’un camion. Il y a là de quoi provoquer des insomnies dans l’entourage d’un ronfleur. Si certains ont consciences de ronfler, beaucoup d’autres nient totalement un fait avéré. Certains ronflent régulièrement, d’autres de façon occasionnelle. Un bilan avec enregistrement du sommeil permet la mise en place des solutions adaptées.
Le passage de l’air étant difficile du fait du relâchement des muscles de la langue et du palais, il y a vibration plus ou moins forte. Aussi, nombreuses sont les causes du ronflement : des amygdales trop grosses, un rhume, une allergie, un excès de poids ou tout simplement le relâchement des tissus avec l’âge. Il y a aussi des causes extérieures, comme la prise de tranquillisants et de somnifères, l’absorption d’alcool, le tabagisme, un repas trop copieux le soir ou une chambre trop chauffée.
En tout état de cause, le ronflement engendre une fatigue et une somnolence diurne, avec parfois des maux de tête au réveil. Dans une forme plus sévère, il donne lieu à des apnées : la respiration s’arrête pendant quelques secondes. A ce stade, il est important de consulter son médecin traitant.
Il existe selon les causes des traitements médicaux. Traiter par exemple l’allergie, le rhume ou porter une prothèse dentaire qui permet d’avancer la mâchoire inférieure. Cette prothèse permet d’agrandir l’ouverture de la voie respiratoire et réduire ainsi le ronflement. Par ailleurs, des traitements chirurgicaux peuvent être instaurés pour élargir le passage de l’air comme l’opération au niveau du voile du palais, de la luette ou encore la reconstruction de la cloison nasale…
Il est également proposé des produits à base de plantes à prendre le soir. Mais il n’y a pas de traitement miracle pour diminuer le ronflement. Par contre, il est toujours possible d’observer quelques mesures préventives. Par exemple, dormez plutôt sur le côté que sur le dos. La position dorsale est un facteur de risque. Le mieux est de changer de posture pendant le sommeil.
Evitez aussi un dîner trop riche et surtout copieusement arrosé. Ne prenez pas de somnifères. Ces médicaments et l’alcool aggravent le risque de ronfler en relaxant trop les tissus. Détendez-vous de façon naturelle. Aérez la pièce ou placez un humidificateur d’air (19°C est suffisant dans une chambre).
L’obésité est responsable du ronflement, donc maintenez un poids normal. L’amaigrissement diminue le risque. Et utilisez un oreiller ergonomique (oreiller spécial cervicales) et anti-ronflement. En améliorant la position du cou, cet oreiller s’avère efficace et permet de réduire les apnées du sommeil.
Quoi qu’il en soit, dès qu’il s’agit de santé, ne faites rien sans avis médical. Notamment d’un médecin en ORL.