Avec l’extension du pass sanitaire, les femmes enceintes font face à de nouvelles interrogations. Quels sont les risques ? Quand se faire vacciner ? Le vaccin protège-t-il ? Qu’en est-il des malformations ?... Les détails !
La Haute Autorité de santé recommande la vaccination des femmes enceintes à partir de la 16e semaine d’aménorrhée. Quant aux vaccins recommandés, elle conseille les vaccins à ARN messager de Pfizer-BioNTech et Moderna.
Une étude publiée dans la revue American Journal of Obstetrics and Gynecology en mars a révélé que le vaccin protège les femmes enceintes de la même façon que les autres femmes. Selon les chercheurs, les taux d’anticorps générés par le vaccin sont similaires chez les deux patientes.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les femmes enceintes présentent un risque plus élevé d’être touchées par certaines infections respiratoires. Celles présentant des comorbidités pourront présenter un risque plus élevé de développer une forme sévère du coronavirus, notamment au cours du 3e trimestre de la grossesse. En avril dernier, une étude internationale a suggéré que les femmes positives au coronavirus durant leur grossesse présentent des risques de développer des complications propres à la grossesse.
Pour accéder aux lieux concernés par l’extension du pass sanitaire, les femmes enceintes doivent fournir un certificat d’immunité ou montrer un test PCR négatif. "Beaucoup de femmes ont été vaccinées sans savoir qu’elles étaient enceintes, il s’agit d’un rapport bénéfices-risques. S’il y a une quatrième grosse vague, il faudra bien vacciner les femmes dès le début de leur grossesse.", a dit Jacky Nizard.
Le Vidal a rappelé que le risque fœtal dépend de la période d’exposition au vaccin durant la grossesse. Le risque de malformation est ainsi au plus haut niveau entre le 13e et le 56e jour de grossesse, période de l’organogenèse. Cependant, aucun effet délétère sur le développement de l’embryon n’a été mentionné jusqu’à ce jour pour les vaccins de Pfizer, Moderna et Janssen.
Le gynécologue Jacky Nizard a assuré que l’injection disparaît très vite dans le corps. Ainsi, il n’y a pas de contre-indication sur ce sujet.
> A lire aussi : Pass sanitaire pour les centres commerciaux : Bruno Le Maire donne quelques précisions