Dinendra Haria/Shutters/SIPA
L’étude menée par l’’ONG Générations futures’ a démontré que des résidus de pesticides se trouvent dans 89% des raisins et 88,5% des clémentines et mandarines non-bios, dans le commerce.
Tous les médecins et diététiciens conseillent de consommer cinq variétés de fruits et légumes par jour pour une bonne hygiène de vie, par contre, il faut savoir les choisir. Mardi, l’ONG Générations futures a publié une étude sur les traces de pesticides dans 19 fruits et 33 légumes non-bios. Et selon le rapport de l’ONG, des résidus de pesticides sont présents dans 70% des fruits et 41% des légumes du quotidien.
Le plus contaminé des 33 légumes analysés est le céleri-branche, soit 84% des testés présentaient des résidus de pesticides. Dans le classement, on retrouve ensuite les herbes fraîches (74,5%) et l’endive (73%). Par contre, les traces de pesticides sont moindres dans l’asperge, que 3%, et le maïs (1,9%). Du côté des fruits, les plus pollués sont les raisins (89%), les mandarines (88,4%) et les cerises (87,7%), contre les avocats et les kiwis qui contiennent le moins de pesticides.
Les consommateurs sont exposés aux pesticides en mangeant des aliments traités, puisqu’ils pénètrent dans les plantes, les fruits et les légumes traités. À côté, il n’y a pas encore eu beaucoup d’études sur les risques que peuvent avoir ces pesticides sur la santé.
Cependant, le site de Générations futures a indiqué que la consommation des fruits et légumes, présentant d’énormes quantités de pesticides, peut avoir un risque toxique pour certains organismes.
" Les effets, même de faibles quantités de ces toxiques, en mélange et/ou sur de longues périodes peuvent poser de graves problèmes sanitaires : troubles neurologiques ou du comportement, du développement, certains cancers, troubles de la fertilité ou de la reproduction... ", a ajouté le site de Générations futures.
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Dans l’étude publiée, mardi, l’association Générations futures a alerté le public sur la présence de plusieurs types de pesticides dans un même aliment. En effet, environ 40% des fruits et légumes passés au crible contenaient de nombreux pesticides différents, en 2016. On peut, par exemple, citer les feuilles de thé contenant pas moins de 17 sortes de pesticides.
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L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) est actuellement en cours de travail concernant " l’effet cocktail ", où la toxicité des pesticides augmente quand ils sont mélangés.
Du côté de l’OMS, elle demande à tous les consommateurs de toujours laver les fruits et les légumes, mais surtout les éplucher afin de limiter la consommation de résidus de pesticides.
Générations futures a aussi proposé de réduire l’usage des pesticides pour la promotion de l’agriculture biologique.
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(Source : Le figaro)
