D’après une étude, l’inhalation régulière de dioxyde d’azote aurait une incidence sur le moral qui serait similaire à celle d’un divorce ou d’un deuil. La pollution rendrait aussi les bébés moins lourds à la naissance.
Selon une étude menée par des chercheurs de l’Université d’York, au Royaume-Uni, une exposition régulière au dioxyde d’azote (NO2), un gaz polluant, a un lien réel avec le sentiment de satisfaction de la vie. L’étude en question suggère que le sentiment d’insatisfaction ressenti à partir d’un niveau ambiant annuel moyen de dioxyde d’azote 40 g/m3, la limite légale de l’Union européenne, équivaudrait pour 83% aux effets d’un divorce, pour 133 % aux effets de la perte du conjoint et pour 56% aux effets du chômage.
La conclusion pratique de cette étude est que, pour améliorer le sentiment de bien-être de la population, il faut et il suffit de réduire l’exposition à la pollution atmosphérique. Par ailleurs, abaisser le niveau de pollution permettrait d’éviter 48 000 décès prématurés en France.
Une autre étude menée en Chine a permis de conclure que les femmes enceintes exposées à la pollution atmosphérique dans les dernières semaines de leur grossesse donnent des enfants moins lourds. Les scientifiques ont étudié les cas de femmes sur le point d’accoucher en période normale à Pékin, une ville connue pour la forte pollution qui y règne. Mais quand les autorités ont appliqué des mesures radicales, les poids des bébés sont remontés de 23 grammes en moyenne.
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