Le vaccin Méningitec suspecté de causer des troubles chez l’enfant est désormais mis hors de cause. La nouvelle a été confirmée par l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).
Méningitec était prescrit aux nourrissons à partir de deux mois, ainsi qu’aux adolescents et aux adultes en guise de protection contre les méningites provoquées par des méningocoques de type C. Ce vaccin a toutefois été retiré des pharmacies françaises en septembre 2014, car le piston de certaines seringues présentait des particules métalliques oxydées. Des enfants ont alors manifesté de la fièvre, des troubles digestifs ou des éruptions cutanées. Une situation qui a contraint près de 580 familles à porter plainte contre le laboratoire ayant commercialisé le produit. Deux ans après cette polémique, l’ANSM a assuré que le vaccin ne faisait plus figure d’exception.
Pour rassurer la population, l’agence nationale du médicament (ANSM) a sorti un communiqué dans lequel elle conclut l’absence de risque du vaccin Méningitec. "Les résultats des analyses complémentaires réalisées par l’ANSM dans ses laboratoires de contrôle, ainsi que l’avis des experts sollicités dans le cadre du Comité scientifique spécialisé temporaire (CSST), confirment l’absence de risque lié au défaut qualité pour les personnes ayant été vaccinées par le vaccin Méningitec", a affirmé l’ANSM citée par France3 dans son édition de ce mardi.
Cette conclusion a été obtenue après des investigations complémentaires réalisées par l’ANSM. L’agence a en effet analysé des seringues de Méningitec issues de trois lots différents ainsi que cinq autres vaccins, d’un médicament injectable non vaccinal et de sérum physiologique injectable pour faire la comparaison. "Les résultats obtenus, par ces deux techniques sensibles et complémentaires, montrent la présence de métaux à l’état de traces dans tous les médicaments injectables analysés, y compris le sérum physiologique", a précisé l’agence. Leur présence est "le reflet de la réalité environnementale et ne doit pas être considérée comme un risque sanitaire", a-t-elle conclu.