A partir de ce 15 septembre, les patients n’auront plus à passer par des laboratoires pour réaliser un dépistage du VIH-Sida. Il est désormais possible de tester soi-même sa séropositivité.
Test d’auto-dépistage du VIH disponible en Septembre 2015
Un test d’auto-dépistage du VIH, c’était la promesse de la ministre de la Santé, Marisol Touraine. Le produit est disponible à partir d’aujourd’hui en pharmacie.
Pour l’utiliser, il suffit de prélever une goutte de sang au bout du doigt. En à peine 15 minutes, le testeur recevra le résultat du dépistage du Sida. Si la commercialisation de ce test reçoit de bonnes critiques au sein du corps médical, il n’empêche qu’elle soulève également beaucoup de questions.
Discrétion assurée pour les personnes séropositives
Franck Barbier, responsable des nouvelles stratégies de santé au sein de l’association Aides explique que ce test d’auto-dépistage du VIH est idéal pour chaque séropositif. Comme il existe 130.000 personnes séropositives en France, ce test assure la discrétion à ceux qui ne veulent pas consulter un médecin. "Ce dispositif est intéressant parce qu’il y a des gens, issus ou non de populations à risques, qui ne se font pas dépister. Cet autotest est un moyen d’aller les chercher", estime d’ailleurs Roland Tubiana,médecin infectiologue à la Pitié Salpêtrière.
Les inconvénients du test
Le but du test est donc d’encourager toutes les personnes à se dépister elles-mêmes afin de prévenir et traiter aussi tôt la maladie.
Le seul hic pour la commercialisation de ce test d’auto-dépistage du VIH est le prix. Entre 25 et 28 euros, ce dernier n’est pas à la portée de toutes les bourses. Les médecins s’inquiètent également de la perception des gens par rapport à cet outil de dépistage. Ce test aurait donc "ses avantages et ses inconvénients. Ce dispositif ne remplace pas les outils déjà existants, il vient renforcer l’offre de dépistage", prévient d’ailleurs Franck Barbier. Il convient donc de consulter un médecin en cas d’infection par le VIH détectée.