De nombreux enfants sujets à des allergies pratiquent un sport, mais pas tous. Même souffrant d’une allergie respiratoire, ils doivent pratiquer une activité physique.
Une étude Ifop - Fondation Stallergenes réalisée au mois de mai auprès de parents d’enfants allergiques montre que 88% des enfants souffrant d’une allergie respiratoire pratiquent un sport, rapporte le site ladepeche.fr. Les 12% restant ne pratiquent donc aucune activité physique.
Soixante sept pour cent des parents affirment que leur enfant allergique ressent une gêne en faisant du sport. Le Dr Dr Bertrand Delaisi, pneumo-pédiatre, allergologue au Centre de Pneumologie de l’enfant à Boulogne-Billancourt souligne l’importance de la pratique sportive. D’après lui, "pratiquer un sport est bénéfique pour chaque enfant, même allergique, tant pour son développement global que pour son équilibre psychologique".
Les difficultés ressenties s’expliquent par deux raisons : l’enfant peut être gêné en cas de rhinite allergique obstruant les voies aériennes supérieures. Le second et le plus important est celui de l’asthme associé à la maladie allergique. Chez l’asthmatique, l’hyperventilation du fait de l’effort peut induire un spasme des bronches limitant la capacité ventilatoire.
Mais des solutions préventives et thérapeutiques existent, quelque soit le sport, ou presque. Seules deux sports ne sont pas recommandés : la plongée sous-marine avec bouteilles et l’équitation. La première nécessite un cadre et des aménagements en raison d’un risque élevé d’embolie, la deuxième est déconseillée en cas d’allergie aux allergies aux moisissures et acariens du cheval.