Entre 19% et 40% des adultes ronflent. Quels sont les risques et les traitements ? Le docteur Luc Pandraud, ORL des hôpitaux et spécialiste du ronflement, répond.
Pour ceux qui ronflent ou qui dorment avec un ronfleur ou une ronfleuse, les réponses à ces cinq questions peuvent être utiles.
1. Qui est concerné par le ronflement ?
Le ronflement touche 10 millions de personnes : 64% d’hommes et 36% de femmes. Les enfants aussi peuvent ronfler en raison de leurs végétations et de leurs amygdales.
2. Quels sont les facteurs de risque ?
Les risques sont essentiellement l’âge, l’obésité, le diabète, le tabac, l’alcool et les médicaments sont des facteurs de risque. La prise de somnifères, qui affaissent les voies respiratoires inférieures, peuvent aussi favoriser le ronflement.
3. Le ronflement est-il dangereux ?
Le ronflement n’est pas dangereux jusqu’à un certain niveau. Au-delà, cela peut générer des apnées du sommeil avec des conséquences néfastes comme une somnolence nocturne. Diabète, hypertension artérielle, perte de libido peuvent en découler.
4. Quelles sont les solutions pour éviter de ronfler ?
Dormir sur le côté et sur le ventre permet de limiter le ronflement. Une intervention chirurgicale qui consiste à réduire les cornets, ces lames osseuses situées à l’intérieur du nez existe également.
5. Les traitements en pharmacie sont-ils efficaces ?
Oui, s’ils peuvent avoir un effet sur quelques heures, sur le long terme. Les sprays, bandelettes nasales et les bagues anti-ronflement ne sont pas efficaces.