L’organisme est souvent exposé à de nombreux composés présents dans l’environnement comme le bisphénol A, les phtalates ou encore les parabènes. Pour limiter cette exposition, voici 3 conseils qui vous seront utiles.
Une enquête réalisée par l’association Générations futures sur les perturbateurs endocriniens a révélé, une femme présente en moyenne 21,35 perturbateurs endocriniens. "Toutefois, des différences importantes existent entre les personnes, ce qui montre que leur environnement et/ou leur alimentation jouent un rôle important dans leur niveau d’exposition", a expliqué François Veillerette, porte-parole de l’association sur Metro News ce lundi. Comment faire pour diminuer cette exposition ?
Alimentation : privilégier le bio et éviter le plastique
La règle numéro un selon Philippe Perrin, directeur de l’Institut de formation en santé environnementale c’est de manger bio car certains pesticides se présentent aussi comme des perturbateurs endocriniens. L’étude de Générations futures indique alors que, sur les 21,35 perturbateurs endocriniens repérés en moyenne par femme francilienne, 19,42 étaient des pesticides. Par ailleurs, tout plastique à usage alimentaire doit être évité à tout prix car ils contaminent les aliments quand ces derniers sont chauds et gras. Pour se prémunir au maximum, optez de préférence pour des boîtes en verres pour la conservation de vos aliments ou utilisez une assiette pour réchauffer vos plats au micro-onde.
Cosmétiques : prioriser les labels
Outre la nourriture, "plus de la moitié des cosmétiques contiennent des perturbateurs endocriniens", ajoute Philippe Perrin. Alors faites attention à vos vernis à ongles, fond de teint, rouge à lèvres, gel douche, shampoing ou déodorant car ils ne sont pas toujours repérable à travers l’étiquetage. Pour commencer, "privilégiez les produits sous forme de savonnette plutôt que de gel douche : moins il y a d’ingrédients, mieux ça vaut", recommande le directeur. Garantissant l’absence de parabènes, les labels Eco et Bio de Cosmebio ou le label Cosmétique biologique Ecocert sont à prioriser.
Textiles : ne pas les porter sans les laver
Dernier point et non des moindres, "lavez vos vêtements avant de les porter." En effet, certains produits, comme le pentachlorophénol, sont interdits dans l’Union européenne mais existent tout de même sur les textiles. D’où l’importance de bien laver ses vêtements avant de les porter. Ce conseil est valable même pour les fibres naturelles et biologiques car "le coton peut être bio mais la teinture polluante".