La star a fait appel à ses fans pour manifester contre la loi « Don’t ask, Don’t tell » imposant aux soldats américains de dissimuler leur homosexualité. Cette loi a été mise sur pied par le parti républicain américain en 1993. Malgré le soutien d’autres personnalités et de plusieurs soldats, cette politique a été maintenue.
A peu près 18 millions de ses contacts l’ « ont suivi » sur Twitter dans sa croisade contre ce tabou. Elle y avait annoncé : « Retrouvez-moi à Portland (Maine, nord-est) pour m’aider à réformer "Don’t ask don’t tell" J’organise un rassemblement au cours duquel je prendrai la parole. »
Les médias se sont emparés de l’affaire et Lady GaGa a été entendue par des millions d’américains et par le monde entier via Youtube. La chanteuse était considérée comme la porte-parole officielle des soldats gays. A noter que lors des derniers MTV Video Music Awards, elle était venue à la cérémonie avec des militaires homosexuels pour présenter son projet.
Toutefois, après le vote du sénat américain, la loi a été maintenue. Il fallait 60 voix pour permettre une « ouverture de débat » concernant le « Don’t Ask, Don’t Tell », mais les élus ne se sont prononcés qu’à 56 voix.
Ce résultat a déçu plus d’un, y compris la maison blanche qui a déclaré dans un communiqué : « Nous sommes déçus de ne pas avancer, mais nous allons continuer d’essayer (…) Ils sont d’accord pour risquer leurs vies pour les Américains, et nous disons non. »
Depuis 1993, 14.000 soldats ont été renvoyés de l’armée pour avoir révélé leur homosexualité. Un chiffre qui fait naitre la colère de plusieurs associations des droits de l’homme et surtout de l’opinion publique qui remet en cause les promesses de campagne de Barack Obama.