Le procès qui oppose Julie Gayet à Closer s’ouvre ce jeudi au tribunal de grande instance de Nanterre. L’actrice poursuit le magazine people pour violation de la vie privée et réclame 50 000€ de dommages et intérêts.
Ce jeudi 6 mars s’ouvre au tribunal de grande instance de Nanterre le très médiatisé procès qui verra s’affronter Julie Gayet et Closer. Une bataille judiciaire qui fait suite à une plainte pour violation de la vie privée déposée par la comédienne après la révélation par le magazine people de ses supposées relations avec le président François Hollande.
Julie Gayet, qui a dernièrement fait les gros titres de la presse mondiale, reproche à Closer d’avoir publié les photos volées du chef de l’Etat, celles qui les montrent notamment roulant côte à côte en scooter lors de l’une de leurs prétendues escapades parisiennes.
Dans le cadre de ce procès, l’actrice âgée de 41 ans réclame 50 000 euros de dommages et intérêts ainsi que 4 000 euros pour les coûts de procédure. Elle exige également une publication judiciaire sur la moitié de la couverture du magazine Closer, appartenant au groupe Mondadori France, et sur d’autres journaux de son choix.
Selon son avocat, l’actrice n’assistera toutefois pas à l’audience qui doit démarrer à 14 heures, heure de métropole, devant la première chambre du tribunal de grande instance de Nanterre. Pour autant, Me Jean Enocchi promet de défendre comme il se doit les intérêts de sa célèbre cliente. "C’est une question classique de violation de la vie privée et nous la plaiderons comme tel", assure l’avocat de Julie Gayet.
Pour sa défense, le magazine Closer rétorque de son côté qu’il n’a fait que son travail, c’est-à-dire, rapporter l’information. Cette affaire, que les médias outre-Atlantique ont baptisée "love affair" n’était un secret pour personne et "se raconte dans les dîners en ville (...), on en rit sur des plateaux télé", se défend Laurence Pieau, directrice de la publication de l’hebdomadaire. "On a fait notre devoir de journaliste, en donnant une information exacte que le public est en droit de savoir", insiste-t-elle.