L’épouse de Jacques Chirac a confirmé à demi-mot sur Europe1 que Nicolas Sarkozy se présentera à l’Elysée en 2017. Elle affirme aussi avoir envoyé un mot de soutien à Valérie Trierweiler.
Bernadette Chirac va souffler ses 81 bougies d’ici quelques mois mais son âge ne l’empêche pas d’être toujours aussi active. A la tête de l’opération Pièces jaunes, elle est intervenue sur Europe1 ce mercredi matin, pour louer la générosité des Français mais aussi pour réitérer son inconditionnel soutien à Nicolas Sarkozy qu’elle espère tant revoir un jour sur le fauteuil présidentiel.
Le journaliste Thomas Sotto demande alors :« C’est le seul à droite pour vous ? ». « -Pour moi, oui ! », rétorque aussitôt l’ancienne première dame, consciente qu’elle en a peut-être un peu trop dit. Mais malgré un semblant « Je ne peux pas vous en dire plus, il va me gronder », elle va céder facilement à l’interrogatoire du journaliste. « Il vous a dit qu’il reviendrait ? », insiste ce dernier avant de rajouter : « Je ne vous demande pas de me dire ce qu’il vous a dit mais s’il vous l’a dit... ». Se sentant piégée, Bernadette Chirac répond : « Ca revient au même ! ». Mais la conclusion est vite fait. « On comprend que la réponse est oui... ». Elle dit alors : « Bon... évidemment ! ».
Le fait que l’épouse de Jacques Chirac aborde aussi souvent le même sujet semble confirmer un véritable retour de Nicolas Sarkozy sur le devant de la scène.
Souvenez-vous, elle avait fait une déclaration similaire en décembre dernier. « Evidemment qu’il reviendra. Je l’espère et je suis à peu près sûre que ça se produira. C’est le seul et le meilleur », a-t-elle dit.
Une semaine plus tôt, le principal intéressé avait indiqué : « la question n’est pas de savoir si je veux ou ne veux pas revenir. Je ne peux pas ne pas revenir. Je n’ai pas le choix. C’est une fatalité », se rappelle LCI. Tout paraît donc clair à ce sujet.
Mais pour en revenir à l’interview donnée par Bernadette Chirac, elle a aussi affirmé ce matin qu’elle a écrit à la compagne de François Hollande pour lui témoigner tout son soutien. « J’ai écrit un petit mot à Valérie Trierweiler », surtout pas de coup de téléphone car « elle est probablement très fatiguée », dit-elle avant de lâcher « j’espère que c’est seulement un moment de fatigue ». Elle de reconnaître « C’est assez dur : mais j’ai eu la chance d’être 18 ans la femme du maire de Paris, 4 ans la femme du Premier ministre, 10 ans la femme d’un ministre et la femme du Président dans deux mandats. Évidemment, quand on a l’entraînement, c’est certainement moins difficile ! ».