Le fils aîné de Bernard Tapie, Stéphane, raconte que son père qui est atteint d’un cancer de l’estomac, a été très ému par le soutien des supporteurs marseillais dimanche au Vélodrome.
Stéphane Tapie, directeur des activités numériques du groupe La Provence, détenu par Bernard Tapie habite à Marseille. Dans les colonnes du Parisien, l’homme revient sur l’état de santé de son père, évoquant l’hommage qui lui a été fait dimanche au Vélodrome.
A la question pourquoi a-t-il autorisé les messages de soutien à son père dans les travées du Vélodrome, Stéphane Tapie (qui est aussi acteur) répond en premier lieu : "je n’ai rien autorisé, en fait". Mais selon lui, cela fait plusieurs semaines que l’état de santé de son père est connu dans tout Marseille. Et, forcément, le milieu des supporteurs de l’OM en a eu connaissance. "Rachid Zeroual, le vice-président des South Winners, m’a dit que tous les supporteurs de l’OM étaient vraiment émus", poursuit le principal intéressé en ajoutant dans sa lancée que les fans phocéens voulaient absolument lui lancer un message de soutien. "Cela m’a forcément touché … et je ne me suis pas opposé à cette initiative qu’ils ont prise sans que je la sollicite", continue-t-il.
Stéphane Tapie avoue ensuite que son père a réagi avec humour et amour quant à cet hommage. "Ce n’est pas le moment de faire ma nécro", aurait dit Bernard Tapie. Son fils de marteler : "vous n’imaginez pas à quel point il aime Marseille et son excentricité". Et savoir que la ville pense à lui dans ces moments rudes, "forcément, ça l’émeut profondément. Marseille, c’est sa vie. Et je sais que cet amour venu du Vélodrome va lui faire beaucoup de bien".
Ensuite, le principal intéressé assure que son père est dans un esprit très combattif. "On parle d’un type qui dans le sport a gagné la Ligue des champions (avec Marseille en 1993) et le Tour de France (avec Hinault et LeMond en 1985 et 1986) (…) Mon père est un lion qui ne baisse jamais les bras", assure-t-il en ajoutant que c’est ça qui est beau et impressionnant avec lui … "C’est presque surnaturel".